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La Peau est à l’image d’une étoffe précieuse

Publié le 17 avril 2013 par pmx

Je vous propose quelques lignes de mon essai scientifique transdisciplinaire,  grand public intitulé « LE SOLEIL DANS LA PEAU » et publié chez Robert Laffont, 2012

« La Peau est à l’image d’une étoffe précieuse,  à la fois robuste et fragile, drapant notre corps et notre MOI.  Elle tisse les frontières du temple de notre intériorité, ourlée d’une foultitude de boutonnières ouvertes sur notre berceau originel.

La Peau est le plus vaste organe de notre corps.  Elle représente 1/6 environ du poids de notre organisme et  atteint une superficie moyenne de  2 m2. Ce n’est pas une enveloppe de parure, passive,  mais une structure complexe,  fonctionnelle et vitale.

Cet organe a longtemps été considéré comme insignifiant en raison de son caractère superficiel,  mais aujourd’hui il bénéficie de l’aura d’une recherche combinée  anatomique et   physiologique très active lui configurant un rôle essentiel dans l’homéostasie de notre fonctionnement  et  de  notre  survie passée,  présente et future.  La dermatologie  moderne s’est affranchie de son empirisme ancestral, colorée au profit d’une pratique polyvalente dominée  par une recherche scientifique d’excellence  rivalisant sans  en rougir avec les autres spécialités dîtes médicalement nobles.  Aujourd’hui,  dans notre  rôle de praticien,  nous pilotons moult interventions dans des domaines variés et intrinsèquement liés,  notamment : La médecine interne, la dermatologie pédiatrique et gérontologique,  la chirurgie en ambulatoire les tumeurs cutanées, la cancérologie,  les maladies allergiques de la peau,  la dermatologie correctrice et  esthétique. Elle  pose un  regard global sur le patient,  sensible  à la double composante exprimée : Organique et psychologique.  La peau se révèle être le baromètre de notre intériorité.

C’est une véritable barrière fonctionnelle bipolaire,  permettant une connexion permanente entre notre  patrimoine physiologique intérieur et psychologique,  et notre environnement naturel et socio-médiatique.

Un tel rôle explique cette dynamique  interdisciplinaire pour tenter d’expliquer la genèse d’un comportement addictif : Solaire dans le cas particulier de notre propos. Nous vous proposons un voyage anthropologique inversé,  sur le grand récit de la peau addictive.

Les expressions de la Peau sont multiples. Notre regard sera conditionné par nos origines géographiques,  notre culture,  les normes médiatiques circonstancielles,  éphémères, changeantes  et délétères.  Nous observons « sous influence », et ce, dans notre quotidien le plus banal, et  nous ne soupçonnons pas les répercussions imprimées  sur notre comportement.

Ainsi,  pays,  continents,  cultures,  médias,  comportements individuels, vont interférer sur la lecture épidermique ;  tout est possible selon la loi pandémique de l’esthétisme contagieux. » 1

 

1 «  LE SOLEIL DANS LA PEAU »  Patrick Moureaux, Jean- Marc Bonnet-Bidaud, Alain Froment, Aymeric Petit éditions Robert Laffont 2012

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