Conférences

■ A la Mairie de Carnac, en compagnie de l’Astrophysicien Jean-Marc Bonnet-Bidaud / « Le Soleil dans la Peau : un voyage Darwinien » / le vendredi 22 juin à 2Oh (voir affiche).

■ A la Thalassothérapie de Quiberon / « Le paradoxe Solaire, un voyage Darwinien » / le jeudi 5 juillet à 18h3O (voir carton d’invitation).
Compte-rendu de la conférence

CONFERENCE AU SOFITEL THALASSA QUIBERON LE JEUDI 5 JUILLET 2012

Cet essai scientifique transdisciplinaire vous invite à un voyage Darwinien original, et vous replace dans les pas de votre odyssée évolutive originelle et existentielle. Cette écriture collégiale s’articule autour de la dualité Soleil et Peau.

«Ce qu’il y a de plus profond en l’Homme c’est la Peau» écrivait Paul Valery en 1931 dans «L’idée fixe». Notre Peau exprime à ciel ouvert le manuscrit éphémère de notre existence, la surface signe la réalité profonde. «L’évolution du corps comme celle de l’esprit a son histoire, ses retours, ses progrès et son déficit» écrivait Albert Camus dans sa nouvelle intitulée «été» en 1954.

«L’homme représente une entité vivante in-finie, issue d’un cosmos physique expansif depuis près de 13.7milliards d’années, tous les deux composés des mêmes atomes organisateurs de la VIE. Nous sommes «poussière d’étoiles». Cette filiation ancestrale va en partie expliquer l’intimité relationnelle entre le Soleil et l’Homo sapiens qu’il fût préhistorique ou contemporain. Cette dualité est présente depuis nos origines, elle est ambivalente, à la fois vitale et risquée. Telle sera l’attitude équilibriste à adopter avec le soleil. Nous serons confrontés à bénéficier des effets positifs et éviter les effets négatifs; en quelque sorte il nous faudra résoudre l’équation suivante: comment se faire plaisir sans périr?

«L’Homme est culturel par nature et naturel par culture » écrivait Edgar Morin ; cependant aujourd’hui il est essentiellement un produit culturel, hors nature.»1

L’homme s’inscrit à la fin du concert cosmique, bien décrit par Jean-Marc Bonnet-Bidaud. Voici un bref voyage dans le Temps compréssé de notre Odyssée résumée «sur une seule année dans laquelle le Big Bang intervient alors le 1er janvier à 0h et le présent le 31 décembre à 24h.

Dans ce grand calendrier cosmique,

  • si la galaxie se forme avant la fin du mois de janvier,
  • le Soleil en même temps que la Terre n’apparaît qu’au début septembre.
  • Les premières traces de vie sont là seulement le 22 septembre,
  • l’oxygène emplit l’atmosphère à partir de fin octobre
  • et les organismes multicellulaires font leur apparition le 8 novembre.
  • La vie développée apparaît sous la forme des vertébrés dans le dernier mois, le 18 décembre;
  • les dinosaures émergent le 25 décembre et disparaissent le 30 décembre à 17h.
  • Le plus ancien ancêtre de l’homme ne se manifeste que le dernier jour, le 31 décembre à 20h15
  • l’homme de Néandertal à 23h45
  • et l’homme moderne arrive enfin à 23h58 dans les deux dernières minutes. Toute son histoire civilisée tient en totalité dans la toute dernière seconde de cette grande année cosmique! L’homme n’est donc qu’un dernier maillon minuscule de la grande histoire. Quel sera son futur et combien de temps lui reste-t-il à vivre? S’il est aussi résistant que son dernier cousin Néanderal, alors
  • il disparaitra dans quelques dizaines de milliers d’années, soit quelques minutes dans la nouvelle année de notre calendrier cosmique. Mais, vu la complexité de son organisme et les dangers de sa propre technologie, l’homme moderne paraît particulièrement fragile et il est probable qu’il ne dure pas aussi longtemps.»2 Il représente une particule élémentaire de «MERE NATURE» mais ô combien expansive et dévastatrice, atomisant sa propre matrice originelle.

«Notre thématique: le Soleil, étudié dans cette dynamique pluridisciplinaire, redéfini notre comportement contemporain, urbanisé, gadgétisé, dé-naturé. L’homo sapiens est à l’image de Paul Morand une espèce «pressée», il imprime une chrono-évolution dans un temps réduit risquant de le conduire vers l’abîme.

Notre DESIR de simple humain est surtout de ne pas vouloir PERIR, alors osons innover un double comportement protecteur personnel et collectif.»3.Le moment est venu de s’impliquer dans une dynamique innovatrice avec un regard affranchi de toutes empreintes matérielle et virtuelle, permettant ainsi de tracer notre nouvelle «VOIE» nous guidant loin du chaos.

Patrick Moureaux

1,2,3 – Le Soleil dans la Peau, Patrick Moureaux, Jean-Marc Bonnet –Bidaud, Alain Froment, Aymeric Petit , éditions Robert Laffont mars 2012

■ Au Congrès de la Société Française de Dermatologie Chirurgicale et Esthétique, au Palais des Congrès de Paris / le 15 septembre.

► Voir le programme

Compte-rendu de la conférence

Les intervenants:

Devant une assemblée de dermatologues, de chirurgiens plasticienset de médecins esthétiques, nous avons débattus des rapports anthropo-sociologiques et psychologiques de l’homo-sapiens des temps post-modernes avec le soleil.

Nous avons proposé comme fil conducteur de l’exposé un véritable voyage darwinien, remontant notre odyssée évolutive via l’organe peau à partir des anomalies comportementales solaires contemporaines jusqu’à nos origines afin de mieux comprendre nos attitudes actuelles.

Je ré-exprime la volonté d’intégrer la notion «d’écologie médicale comportementale» en effet la santé ne concerne pas seulement la maladie dans sa gestion protocolaire mais aussi toute une culture de l’attention à soi au quotidien.

Nous devons chacun d’entre nous, devenir un acteur potentiel, responsable, informé, anticipateur, afin de tout mettre en œuvre pour éviter, limiter la survenu de toute maladie.

Le moment est venu d’optimiser une véritable osmose entre l’être humain et sa matrice originelle à savoir son environnement: la nature.

 

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