Osons innover, agir et ne pas nous fossiliser prématurément

Publié le 17 avril 2013 par pmx

Je vous propose en quelques lignes une contraction de mon second essai sociologique intitulé   « ALORS OSONS ! » publié aux éditions Amalthée, 2012
Après « INDIGNEZ VOUS » de Stéphane Hessel1, poursuivons la réflexion, et traçons un nouveau chemin ensemble. Osons innover, agir et ne pas nous fossiliser prématurément. Il en va de notre survie, refusons la descente vers l’abîme. « Connaît toi toi-même » disait Socrate. Désormais l’essentiel est de connaître l’AUTRE, le reconnaître, l’admettre. L’heure est à  émettre, et transmettre. L’homo Sapiens évolue  aujourd’hui au sein d’une tribu mondialisée, uniformisée, sur-informée, hyper-médiatisée. Sa VOIE est pré-tracée, il avance sous influence, guidé par le GPS médiatico-politique. Nous sommes sculptés à distance, taillés en particules élémentaires clonées. Nous devenons fantomatiques à notre indépendance. Il ne s’agit pas d’organiser une OPA sur un  quelconque pouvoir. Cet opuscule clame seulement la voix d’une REFLEXION  collective non retenue et non entendue. La VOTRE.

Il est non journalistique, non partisan, seulement vous- mêmes.

Son contenu s’articule autour de quatre thèmes : la Politique, l’Ecole, la Santé et l’Environnement. Il est innovateur dans son abord de ces questions qui sont « l’essence » même de notre quotidien et méritent un tout autre traitement que médiatico-politique seulement. Un nouvel élément doit s’articuler à cet édifice « décisionnel ». VOUS.2

1 Stéphane Hessel. Indignez-vous ! éditions Indigène. 2010

2« ALORS OSONS ! » Patrick Moureaux éditions Amalthée 2012

6 Commentaires pour cet article

  1. TABARY Marc dit :

    Alors Oui osons!
    les 4 thèmes abordés en tenant compte du role du Politique sont essentiels à une réflexion aboutie. Puisse cet élan nous interroger sur notre monde actuel et nous inciter à poursuivre notre vision sur une prise de conscience objective de notre environnement. Il nous faut maintenant passer ce relais aux jeunes générations qui doivent se frayer un beau chemin en s’ouvrant vers le monde extérieur et promouvoir les échanges auprès de nos compatriotes. Merci à toi Patrick d’avoir su t’impliquer dans un tel travail et à nous de poursuivre ton essai. Je dois avouer que l’essai afin de trouver son accomplissement doit traiter d’un thème qui n’est nullement tabou: l’argent…nous devons en connaitre les méandres afin d’imployer celui-ci à de la crétion de valeur…ce bien fondé est nécessaire à la compréhension du monde et rien de néfaste à en gagner, le tout est d’en faire bon usage et d’en faire profiter par son travail, sa persévérance et sa passion de belles et grandes choses dont notre pays regorge à travers de belles réussites d’entreprises familiales qui sont aujourd’hui un vivier fort en création d’emplois dans ce monde bien obscure. Il n’y a aucune fatalité dans l’environnement d’aujourd’hui mais la Passion et le désir d’excellence l’emporte toujours. A nous d’inculquer à nos jeunes la passion et le gout du travail, c’est un épanouissement qui saura combler leur propre univers. On a que les limites que l’on se fixe… je vais rester sur ma fin avant de recevoir ce 3eme livre… » Merci j’ai osé » . Mais pour un essai, il est superbement réussi! Respect

  2. Michel BOULEAU dit :

    Je partage votre vision dans un courant de pensées totalement partagées.
    l’humain doit prendre en charge sa destinée libre des sentiers tracés par la pensée unique des parties usés,fossilisés et décrédibilisés.
    Osons vivre libre loin du dogmatisme institutionnel politique stérilisant,place à la philosophie créatrice réfléchie et intelligente, le potentiel humain de notre peuple en est l’unique garant en OSONS nous faire entendre.Vous êtes la relève légitime de l’héritage de Stéphane HESSEL dans une communion d’esprit infiniment riche et exceptionnelle.
    Respectueuses félicitations pour vos œuvres pertinentes Monsieur Patrick MOUREAUX.
    Michel BOULEAU

  3. BBoscher dit :

    « Où suis-je ? et Quelle heure est-il ? telle est de nous au monde la question inépuisable » nous dit Paul Claudel dans son Art Poétique. Je suis certain que ces questions ont sans cesse motivé Patrick Moureaux afin de construire cette réflexion politique, dont il nous fait part aujourd’hui, et que j’ai lue en tant que jeune mais surtout en tant que passionné. Passionné au sens Hégélien du terme, puisque comme Patrick Moureaux et comme Hegel dans une certaine mesure et modestie, je pense que c’est la passion qui peut encore nous pousser à nous rassembler, nous unifier pour développer ensemble, avec toutes les fibres intérieures de notre vouloir, un projet politique rassembleur, positif, déterminant, et ainsi faire face, ENSEMBLE, aux nombreux défis du XXIème siècle.

    Je voudrais m’arrêter sur la partie relative au « politique ». Un distinguo est notamment proposé, qui me semble avéré, entre les politiciens praticiens ou tacticiens. Cette partie nous suggère que la vision clanique, tribale, du paysage politique est dépassée pour nombre de citoyens.
    A mon sens, même si divers courants différenciés, forts des valeurs et des sensibilités de chacun, se doivent de perdurer pour la pérennité de notre démocratie, nous, étudiants, attendons autre chose. Quelque chose de moins partisan, de moins sectaire. Quelque chose de plus fort, de plus globale (alliant davantage l’ensemble des composantes de la société civile) et valant mieux que de nombreuses escarmouches gauche-droite. On peut se réclamer d’un mouvement, là n’est pas le problème, au contraire. Une très faible partie des citoyens aujourd’hui fait ce choix cependant. Mais aujourd’hui, lorsqu’on est jeune et engagé, nous ne devons pas voir la politique (dans son fond, dan sa forme, dans ses moyens d’actions) comme nous pouvions la concevoir au XXème siècle. Une approche plus moderne, plus actuelle de l’engagement nous incombe. Certains responsables, heureusement l’ont déjà saisie.

    Mais en deçà de ces aspects, il y a quelque chose de plus fondamental dans cet essai, il y a un appel à l’engagement, une perche tendue que nous, jeunes, nous nous devons de saisir. On le sait, Aristote l’a écrit, l’homme est naturellement fait pour vivre et se développer en société, et même pour s’y investir puissamment. Il demeure pourtant parfois difficile de s’engager réellement, de franchir le pas concrètement pour s’investir dans un projet intelligent, une association constructive, une initiative humaine et innovante. Et c’est par des publications comme celle-ci, comme celle, populaire, de Stephan Hessel ou encore d’Edgar Morin (que j’ai en admiration commune avec l’auteur), où un constat est dressé, des idées nouvelles esquissées, que l’on a envie de connecter nos « aspirations réfléchies » !

    Et une des clés pour parvenir à créer cette nouvelle articulation évoquée dans cet essai, est de veiller à ce que la publication autonome, citoyenne comme celle d’ « Alors Osons » ne demeure pas la possession des « élites » uniquement. Il faut même la favoriser et l’encourager car il est bien évidemment essentiel que la publication à grande échelle de textes comme celui-ci, bref, dynamique, idéaliste, construit, pensé soit à la portée de tous dans les faits mais surtout dans les esprits. Il faut qu’elle apparaisse davantage envisageable, possible à une majorité silencieuse non entendue.

    Bref, « la descente vers l’abîme » (Morin) peut être évitée aux seules conditions de l’établissement d’une action commune, la plus rassembleuse possible, et d’une nouvelle articulation entre les instances politiques et civiles. Cet établissement citoyen sera, je le souhaite, appuyé par notre intelligence collective, par un mouvement citoyen républicain, démocrate, passionné, organisé et porté, pourquoi pas, par un parti politique et par une femme ou un homme au leadership fort proposant ce projet réalisable mais…osé.

    L’ensemble des approches réalisées sur les quatre thématiques abordées dans cet opuscule frais et nécessaire, à savoir la Politique, l’Ecole, la Santé, et l’Environnement, nous rappelle que des solutions, émanant de la société civile notamment, existent pour éluder des constats contemporains alarmants avec un peu d’audace. Il est encore permis d’espérer. D’espérer pour agir maintenant. C’est le moment. Nous sommes à une période charnière, difficile, où les REPERES souvent se transforment et s’effacent, où les BOULEVERSEMENTS économiques, géopolitiques, sociaux identifiés se renforcent chaque jour davantage. N’attendons pas que la prochaine génération se réveille avant nous, davantage consciente de l’époque qu’elle traverse et des enjeux qui s’y rattachent. J’ai confiance en l’éveil de notre génération, qui dispose comme nulle autre ne disposait des moyens d’informations nécessaires à cette prise de conscience. Au réveil maintenant de sonner pour que puisse cette action se déployer intelligemment.
    Tout cela demande un travail de fond, de longue haleine ; au travail et OSONS !
    Merci pour ce moment de lecture Patrick, et bravo. Je souhaite que cet opuscule puisse être diffusé et trouver ses lecteurs ! A très vite.

  4. LE NAIR dit :

    J’adore: « sciencespeau »!!!
    J’ai bien aimé ton article sur le suicide »assisté »de la médecine libérale
    avec l’idée de »praticien libéral salarié ».
    Il est bien évident de repenser la médecine en conservant l’exercice
    libéral.
    Une pédagogie et une formation assurées par un collège de médecins libéraux
    et hospitaliers travaillant dans l’intérêt du patient seraient à mettre en
    oeuvre..

    J’ai lu aussi ton livre. On aurait pu l’appeler: »Le jour où l’Homo sapiens
    s’éveillera ».
    J’ai aimé l’image du « ZOO POLITICIEN » et les idées sur la scolarité, la
    santé et l’environnement.
    Il est vrai que tout part de la pédagogie donc de l’école.
    Il faut apprendre à l’être humain qu’être doux avec soi-même permet d’aller
    plus loin mais quelques règles de bon sens à apprendre sont nécessaires.
    Anticiper la maladie dans le but d’augmenter sa qualité de vie; oui; mais
    pour celà il faut adapter un comportement.
    J’ai aimé la notion d’ « Ecologie médicale comportementale ».
    « Devenons des acteurs mobilisés et entreprenants pour gérer notre futur ».

    Le livre est « osé » et bouscule un peu le « système féodal ».

    C’est sûr qu’il y a des choses à faire mais il faut y croire.

  5. Elmlinger Sonia dit :

    Oser agir, oser y croire, oser penser, oser innover, oser créer et même oser réussir !
    Qu’attendons nous pour OSER ?
    Ce livre nous donne en tous les cas du réconfort et du courage pour ne pas baisser les bras, entreprendre et ne pas se fossiliser dans un système qui souhaite simplement que nous soyons tous « tranxeniser » …
    Bravo, osons continuer nos efforts pour ne surtout pas devenir des « indignés » :) !!!

  6. Johne892 dit :

    Very nice post. I certainly appreciate this website. cgaebageaggc

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